mercredi 31 mai 2023

Route de la Soie (1) une longue route du Conseil de l’Europe


1986 – 2023. La soie, une longue route du Conseil de l’Europe


(1) En commençant par la « Relance »

Le choix de Venise, terminal du commerce de la soie



Réunion de Venise 7 juin 2018

En 2018, j’ai été invité par l’Institut européen des Itinéraires culturels à participer, en relation avec le Centre deVenise représentant le Conseil de l’Europe (COE), à une réunion de « Relance » des Routes de la Soie labelisées par l'Institution dans les années 80-90. 

La réunion s'est en quelque sorte déroulée dans l’ombre portée de Marco Polo et de sa grande expédition maritime et sa grande entreprise économique.


Venise aujourd'hui et hier

Une conférence de presse tenue par Madame Gabriella Battaini-Dragoni, alors Secrétaire Générale adjointe du COE, a précisé clairement pour les journalistes, en présence de la Directrice du Centre Luisella Pavan-Woolfe que, avec l’aide active du Centre et de la Ville de Venise, allait être mise en place une coopération européenne sur ce thème, en dirigeant la recherche de partenariats, depuis la cité des Doges et les pays de l’Ouest européen concernés, vers l’Est et la Méditerranée.


Projet Aracne. Réunion de Padova mars 2023

La constitution d'un partenariat qui a pris le nom d'ARACNE (Advocating the Role of Silk Art and Cultural Heritage at National and European Scale”)  a été depuis mené à bien sous la coordination du CREA (Consiglio per la ricerca in agricoltura a l'analisi dell'economia agraria) et financé par la programme Horizon Europe. Il a été présenté au public à Padova les 6 et 7 mars 2023.

Selon le site web dédié, il regroupe les entités suivantes :    

La lecture du site donne pour l'instant essentiellement des résultats sur la sériciculture, mais très peu sur l'histoire européenne visée lors de la présentation de 2018. 

En effet, si on s'en tient au contexte historique, selon Thomas Tanase (Marco Polo (Ellipses, 2016), : 

"Venise est devenue un empire maritime. Elle a été très fortement marquée par un héritage byzantin, puis les rapports de force se sont inversés et elle a fini par prendre la place de Constantinople, notamment à partir de la quatrième croisade de 1204. Venise a construit tout un empire maritime avec les côtes dalmates, des points de relais comme à Corfou ou en Crète, à une époque où la navigation se fait le long des côtes. Et ensuite la cité s'est développée comme une plaque tournante entre l'Europe et l'Orient. Au Moyen Âge on assiste au développement de l'Europe du Nord-Ouest, avec un fort essor agricole, qui donnera Londres, Paris, les Flandres et la vallée du Rhin, un axe économique que l'on retrouve encore aujourd'hui. Et Venise, comme sa rivale Gênes, est une cité italienne au pied des Alpes qui peut faire un point d'interface avec tous les échanges méditerranéens et orientaux, jusqu'en Egypte et Constantinople".


Conférence de presse. Centre du Conseil de l'Europe à Venise

Après tant d’années depuis mon premier contact - trente-sept ans - avec le COE, ma participation m’est apparue sur le moment plutôt anachronique, ou pour mieux dire : à contretemps.

En effet, en devenant Conseiller de Programme à Strasbourg en 1992, ma fonction m’a bien entendu amené à m’adresser à l’ensemble des Itinéraires culturels déjà reconnus de 1987 à 1992 : Route des Vikings, de la Hanse, du Baroque, de Saint-Jacques de Compostelle (Premier itinéraire en 1987, « relancé » en 1993, une Année Sainte Compostellane), des Cisterciens, des Celtes, des Lombards, de l'Habitat rural (certaines ayant perdu depuis leur habilitation)… et d'accueillir de nouveaux thèmes. 

Ces fonctions étant inscrites par nature dans mon profil de poste.



Couverture d'un rapport sur les Itinéraires culturels du Conseil de l'Europe, années 90


A partir de 1993, j’ai donc pensé que la continuité du travail des différents partenaires des Routes de la Soie, engagés dans sept pays d’Europe, pouvait s’élargir à d’autres approches du textile, y compris en ce qui concerne les créations artistiques et celles des créateurs de mode que j’avais côtoyés et interviewés à de nombreuses reprises. 

Des approches qui avaient été mises en valeur par la revue Textile/Art (de 1977 à 1988) et qui avaient été exposées pour le grand public dans deux espaces parisiens prestigieux et emblématiques.

La première de ces expositions, intitulée « Fibres Art », dont j’étais le commissaire, mise en place dans une scénographie de Véra Szekely, s’est tenue pendant trois mois au Musée des Arts Décoratifs de Paris à partir de septembre 1985, ceci à la demande du Ministère de la Culture, parallèlement à une rétrospective préparée par Denise Majorel sur « Quarante ans de tapisserie en France », tenue à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et à l'emballage du Pont Neuf par Christo






La seconde, consacrée à « La Mode,une Industrie de pointe », s’est tenue également à Paris, à la Cité des Sciences et de l’Industrie en 1986-1987, ceci à la demande des Industries du Textile et de l’Habillement, avec l’aide du Ministère de la Recherche et des partenaires de la filière industrielle concernée. 

J’en ai été l’un des commissaires adjoints, en équipe avec Françoise Vincent-Ricard, Commissaire principale, Dominique Negel et Pascale Nectoux.



Commissariat de l'exposition "La mode, une industrie de pointe"

J’ai pensé à ce moment-là que l’expérience acquise pourrait être mise à profit pour la continuité de l’Itinéraire de la Soie par le « Réseau Européen du Textile » (ETN), dont la revue « Textile Forum » constituait un organe de diffusion comparable à Textile/Art, toutes deux publiées uniquement sur internet aujourd’hui.

Pour assurer cet élargissement, des colloques placés sous l’égide du Conseil de l’Europe et où je me suis rendu, ont ainsi été organisés au milieu des années 90 dans l’Est de l’Europe, à Kherson en Ukraine (ville martyre aujourd’hui), Saint Pétersbourg et Budapest, proposant aussi des parcours en Géorgie, grâce à Nino Kipshidze

Tandis que j’ai mené des missions pour le Secrétariat du COE, en Roumanie et en Fédération de Serbie et du Monténégro.



 

 Réunion fondatrice du Réseau européen du Textile au Conseil de l'Europe. Années 90.


Revue Textile Forum. Compte-rendu de la réunion de Kherson


Mission en Géorgie sur la Route d'Alexandre Dumas dans le Caucase

(2) Visions de l’Europe de la Soie 

Revenir aux archives et à la naissance de l’Institut européen des Itinéraires culturels

 




Routes de l'Olivier. Voyage vers la Chine sur le tracé des Routes de la Soie


En ce qui concerne les Routes de la Soie au sens propre, en dehors de mes contacts réguliers avec l’UNESCO jusqu’en 1999 et du grand voyage organisé en 2008 par la Route de l’Olivier vers la Chine, pour lequel l'IEIC avait préparé une documentation illustrée et auquel ont participé deux anciens stagiaires de  l'IEIC, Sapho Briand et Audrey Guittard, j’avais tristement acquis l’impression depuis vingt-trois ans que les résultats de mes six années de travail sur ce thème, étaient restés lettre morte.

Cette invitation vénitienne m’a cependant permis de revenir temporairement sur l’examen de mes archives personnelles, sur celles de certains itinéraires culturels, ainsi que sur celles qui ont été numérisées sur le site web du Conseil de l’Europe.

 



Routes de l'Olivier. Voyage vers la Chine sur le tracé des Routes de la Soie


La base de données laborieusement mise en place par l’Institut européen des Itinéraires culturels (IEIC) à partir de 2003 n’étant malheureusement plus consultable depuis plusieurs années, comme si l’histoire de l’IEIC devait être examinée avec une gomme qui en fasse disparaître l'histoire avant 2015 ! 

En conséquence, je m'engage à restaurer d'ici peu l'historique de l'IEIC peu pour célébrer, dans la transparence et la réalité des faits, l'anniversaire de ses 25 ans d'activités.

Parmi tous les documents photographiques personnels que j’ai retrouvés et dont certains illustrent la section précédente, figurent en particulier ceux d’une exposition qui m’avait été commandée par la Direction des Affaires Internationales du Ministère de la Culture français, dans le cadre de "L'année de la France en Inde".

Cette exposition était également placée sous le patronage du Conseil de l'Europe. Elle prenait en compte d’une part les archives artistiques historiques d’un grand soyeux lyonnaise et d’autre part l’actualité de la production des tissus de mode et d’intérieur français, sous le titre : "Art sur Soie. Bianchini-Férier. Cent ans de création textile.". 







C’est à son propos que je publierai et commenterai dans un second post le reportage photographique que j’en ai heureusement conservé.

Heureusement en effet, restent consultables sur la base de données du COE, les documents du Secrétariat de la Direction de l'Enseignement, de la Culture et du Sport (DECS) qui s’étalent de 1987 à 1993 et portent sur le travail d’identification que j’ai intitulé dans deux rapports de synthèse, de 1988 à 1990 : 

Premièrement en 1988 : un inventaire sur « Les lieux de la soie en Europe » et deuxièmement, en 1990 : « Les parcours de l’artisanat et de l’industrie de la soie en Europe et leurs influences historiques croisées ». 

Autrement dit, il s'agissait de proposer des hypothèses "d'actions et de promotions". 

De grandes pistes de parcours, fondées sur une lecture historique et géographique permettant d'établir une approche narrative holistique feront l'objet d'un troisième post.  

Ce double exercice qui date de plus de trente ans m’a permis en même temps d’élaborer une méthodologie d’exploration des thèmes labelisés, méthodologie qui a très largement servi à mettre en place en 1996-1997, la première version du Règlement visant à fixer les critères d’attribution du label « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ».  

Ce Règlement, complété depuis à trois reprises, en particulier pour tenir compte de la création en 2010 d'un Accord partiel élargi (APE) a été préparé en 1996-97 avec Madame Anne-Marie Simon, experte nommée en 1991 par la Secrétaire Générale, Madame Catherine Lalumière

Cette experte avait eu par ailleurs pour première mission de rédiger un rapport d’évaluation du programme, quatre ans après la Déclaration de Saint Jacques de Compostelle.

Une véritable urgence se faisait jour en effet en 1995-97 de disposer d’un texte réglementaire, avant la création officielle de l’Institut européen des Itinéraires culturels (IEIC) qui, je l'ai déjà mentionné, fête cette année son 25ème anniversaire et le déménagement au Grand-Duché de Luxembourg du Centre de Ressources – Bibliothèque que j’avais initié à Strasbourg afin de regrouper et de garder la mémoire de toutes les rencontres, actions et décisions et de toutes les publications des acteurs publics et privés concernés.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucune méthodologie réglementaire n’existait au moment où le Conseil de la Coopération culturelle (CDCC), les Comités de la Culture et du Patrimoine ont décidé, faute d’un budget adéquat dans le Fonds culturel, d’arrêter de financer ce programme de visibilité.

Après dix années, il avait pourtant été mis en avant par ces mêmes Comités, comme un « Programme phare », proposé avec pertinence comme une priorité par Madame Lalumière, dès sa nomination en 1989, pour renforcer l'image du Conseil de l’Europe auprès du grand public pour qui la seule Institution européenne visible était la Communauté européenne.

Le Grand-Duché de Luxembourg a ainsi fort opportunément offert d’assurer les frais de déménagement et d’accueillir, non seulement du Centre de Ressources et les archives papier dans un siège situé au centre de la capitale, sur deux étages d’une tour appartenant aux fortifications de la ville (Itinéraire Wenzel), mais de plus, d’ajouter une subvention très appréciable à une contribution alors très « réduite » de l’Institution strasbourgeoise.  



Locaux de l'Institut européen des Itinéraires culturels Tour Jacob - 1996 - 2004


La mise en œuvre de ce Règlement, ainsi que la création d’un Conseil d’Administration mixte (Ministères luxembourgeois concernés (Culture, Tourisme, Sites et Monuments, Ministère d’Etat) – Structures intergouvernementales et internes du COE (Secrétariat Général, Direction Générale de la Culture, Comités de la Culture et du Patrimoine, Assemblée Parlementaire et Assemblée des Pouvoirs locaux et régionaux) se sont avérées absolument indispensables pour la survie administrative et physique de ce « phare ».

Elles l'étaient tout autant en ce qui concernait la consolidation, voire l’amplification d’une aura grand public, visant une excellence comparable à celle acquise de longue date par le Label du Patrimoine mondial de l’UNESCO.


(3) Débuts de cette longue route : 

un remarquable travail d’expertise et une coopération avec l’UNESCO  


La conclusion la plus évidente à laquelle je suis très vite arrivé au cours de la préparation des rapports et des réunions, entre 1987 et 1992, est qu’il n’y avait pas en Europe de « Route de la Soie » au sens propre, contrairement à ce qu’identifiait à la même époque l’UNESCO pour le reste du monde, en s’appuyant sur une appellation datant du XIXème siècle (« Seidenstrasse » et appartenant au géographe allemand Ferdinand von Richthofen (1833-1905).




Il s’agissait plutôt pour l’Europe d’une série d’influences s’exerçant de pays à pays, ou même de ville à ville, au rythme des déplacements géopolitiques des frontières d’Empires et de Civilisations et de déplacements physiques de producteurs, de techniciens ou de marchands.

En résumé, pour ce qui concerne les acteurs de la production de la soie, on se trouve un enchaînement d’activités agricoles, artisanales et industrielles, ainsi qu'à l’acquisition de savoirs faire, tenant à une série d’inventions partagées, espionnées, voire même volées.

Le programme mondial de l’UNESCO, inscrit dans la Décennie culturelle qui fête cette année son 35ème anniversaire, visait en revanche, à atteindre une « Etude intégrale des Routes de la Soie, Routes du Dialogue ». Autrement dit, à identifier des routes concrètes et traçables dans des espaces maritimes, dans ceux des déserts ou des steppes.  

Elle a été menée à bien grâce à l’énergie admirable du Directeur Doudou Diène qui confiait avoir eu l’idée de ce véritable chantier interculturel et interreligieux dans un avion qui le ramenait de Chine, à un moment où des ponts devaient être rétablis entre des pays dont les passifs guerriers étaient encore à vif mais qui, il faut malheureusement l’avouer, le sont toujours aujourd’hui, voire se sont amplifiés sous des formes de guerres ouvertes et mixtes ou de colonisations économiques. 

Par exemple dans ces années 90 : l’Inde et le Pakistan ou l’Iran et l’Irak.




Je me souviens de la réunion de présentation du projet au siège de l’UNESCO à Paris où Doudou Diène m’avait invité. C’était la première fois où j’assistais ainsi en direct à une négociation dont les participants gardaient une arme décisive dans leur poche, celle du financement, tout en déclarant dans une langue diplomatique, leurs divergences et leurs oppositions à mobiliser les administrations des pays qu’ils représentaient. 

Ce ne serait pas la dernière réunion de ce type à laquelle je serai admis en acteur ou en spectateur, mais plutôt la première d'une longue série !

Le financement restera donc largement extrabudgétaire et fera appel à de nombreux sponsors comme le National Geographic, une chaîne de télévision japonaise ou encore, bénéficiera de la mise à disposition de bateaux de croisière d’un Emirat, transportant des experts depuis Venise et la Méditerranée, vers les Routes maritimes orientales.

Malgré les réticences à une collaboration franche entre les deux institutions internationales de Paris et Strasbourg, affichées avec diplomatie au plus haut niveau, et sans doute en raison du fait que je n’appartenais en 1987, ni à l’une, ni à l’autre, le respect de la part de Doudou Diène, acquis après plusieurs rencontres, s’est peu à peu transformé en une certaine amitié.

Ce rapport privilégié m’a de ce fait permis d’établir des coopérations régulières, voire de créer des commissions communes aux deux projets, comme ce fut le cas en Espagne grâce à la compétence incontestée de la Directrice du Musée et Centre de documentation textile, Eulàlia Morral i Romeu.

J’ai également participé, au nom du Conseil de l’Europe, puis de l’Institut européen des Itinéraires culturels, à deux réunions qui se sont tenues en Inde (à New Delhi et au Taj Mahal) et en OuzbékistanTachkent, Samarcande et Khiva). 

Toutefois, la Charte de Khiva à la rédaction de laquelle j’avais contribué, n’a jamais été réellement prise en compte de manière politique par le Conseil de l’Europe.

J’ai toutefois refusé, pour des raisons éthiques, de me rendre en Chine. Les événements de Tian'anmen d’avril 1989 étaient encore dans toutes les mémoires. Les mêmes raisons éthiques m’amèneront à refuser un voyage en Iran où le sort qui était réservé aux femmes posait déjà question dans les années 90. 

C'est l'Organisation Mondiale du Tourisme, devenue une Agence des Nations Unies qui a été chargée de mettre en oeuvre la structuration touristique de ce travail, depuis la réunion de Londres en 2011 jusqu'à la réunion de Kayseri en 2018. 



Route de la Soie UNWTO
 

Parcours européens

En ce qui concerne le Conseil de l’Europe, la préparation et la coordination de réunions d’experts m’ont été confiées entre 1987 et 1993.

Elles eurent lieu durant toutes ces années respectivement :

-        A Florence (Fortezza da Basso) pour motiver un premier panel d’experts en 1987.

Puis, pour explorer les régions concernées :

-        A Como dans le cadre de la Fondazione Ratti pour l'Italie, puis plus tard à Cuneo. La Grande-Bretagne était déjà présente grâce à Moira Stevenson.

-        A Lyon, puis au musée du Vieux Nîmes et dans différents villages des Cévennes pour ce qui concerne la France.

-        A Barcelone et Terrassa, Valence et Grenade, mais aussi Murcia, pour un parcours itinérant en Espagne, en intégrant une approche de la soie dans la peinture par Christiane de Aldecoa.

-        A Lisbonne, Castelo Branco, Porto pour le Portugal (avec en particulier des interventions de José Lopes Cordeiro - le coordinateur de la rencontre itinérante, Françoise Clavairolle, ou Michel Costa), mais aussi de Claudio Zanier pour l'Italie.

-        A Londres, Manchester et Macclesfield (Textile and Heritage Center) pour ce qui concerne le Royaume Uni, les interventions complétant la note de Robert Fox de la Cité des Sciences et de l'Industrie.

-        A Ankara et Bursa en Turquie.

-        Et enfin à Athènes, Thessalonique et Soufli en Grèce.







De la Grèce à la Roumanie en passant par le Royaume-Uni


Au cours de ces réunions, des hypothèses ont été également proposées pour l'ex Yougoslavie et la Roumanie.

J’ajouterais que France Culture a délégué Pascale Lismonde pour suivre certaines de ces réunions itinérantes, y compris en Ouzbekistan.

Sur le site de la chaîne, 131 occurrences répondent au mot soie, en particulier pour les raisons stratégiques du suivi des nouvelles Routes de la Soie géopolitiques et énergétiques.    



Route de la Soie à Samarcande


En ce qui concerne le textile, elles ont fait l’objet d’une série de quinze émissions des « Chemins de la Connaissance » intitulée "Paroles de fil" (Marie Hélène Fraïssé) ou de la "La matinée des autres" dont certaines sont encore en ligne, en particulier sur l'Italie (Piémont et Lac de Côme).   


Prochains posts :


Après avoir commenté dans une quatrième partie l'exposition présentée en Inde, une cinquième partie portera sur les axes narratifs majeurs sur lesquels je suis revenu dans ma présentation à Venise. 

Dans ce cadre, chacune des réunions européennes citées méritera en effet une rédaction spécifique pour montrer sur quels fondements ces hypothèses ont été étayées. 

 


Caravansérail de la soie à Bursa